Le Neurofeedback est un entraînement permettant au cerveau de mieux fonctionner. Il favorise l'équilibre physiologique et émotionnel et représente un procédé efficace pour les problèmes suivants : TDA avec/sans hyperactivité, dyslexie, dyscalculie, dysphasie, difficulté à mémoriser ou à se concentrer, autisme, troubles obsessionnels, stress, anxiété, phobies, dépression, insomnies, migraines, fatigue ou douleurs chroniques, épilepsie.
Le Neurofeedback est également utilisé pour améliorer la concentration et la gestion du stress. Il s'agit d'un entraînement doux et progressif, global et non invasif, et sans effets secondaires. Cet entraînement s'adresse tant aux enfants, qu'aux adultes.
Les progrès obtenus sont durables s'ils sont consolidés par un nombre suffisant de séances pour permettre leur complète intégration et pour autant que l'environnement du sujet ne soit pas un élément perturbateur.
Définition du Neurofeedback : Entraînement cérébral précis mettant le cerveau à l’épreuve dans le but de le faire mieux fonctionner. Le neurofeedback est une forme du biofeedback. Des électrodes sont appliquées sur le scalp du sujet afin d’amplifier le signal EEG du cerveau et de le surveiller au moyen d’un ordinateur. Ce signal est interprété par un programme qui fournit une récompense immédiate ou un défi au cerveau sous la forme d’un retour visuel, acoustique ou tactile. Ce retour d’information, souvent présenté sous la forme attrayante d’un jeu vidéo, est utilisé pour encourager le cerveau à fonctionner à des fréquences et des amplitudes souhaitées. L’entraînement de neurofeedback représente une alternative ou un complément thérapeutique dans les traitements du TDA, TSPT, de l’autisme, de la dépression, et pour beaucoup d’autres pathologies du système nerveux.
Fonctionnement
Pratiquement tout peut s'apprendre, pour autant que l'on ait un retour d'information (feedback) qui nous indique clairement si ce que l'on fait est juste ou pas. C'est le schéma classique de tout apprentissage physique ou intellectuel, comme marcher, parler ou conduire un véhicule. Cependant, lorsqu'il s'agit de fonctions internes du corps, comme par exemple celles dites de régulation, il est pratiquement impossible d'agir directement sur elles. On sait seulement que quelque chose ne fonctionne pas correctement, quand celles-ci diminuent, s'arrêtent ou provoquent des douleurs.
Le Neurofeedback, bien que complexe d'un point de vue technologique, est cependant très simple d'utilisation. Il est véritablement un outil d'entraînement qui permet à la personne branchée au système de "visualiser" le fonctionnement de ses propres ondes cérébrales et de leur activité, afin de les amener à un meilleur fonctionnement selon les buts préalablement fixés entre le praticien et son client.
En pratique des capteurs sont appliqués sur le crâne et sur les oreilles. Les ondes cérébrales sont détectées à l'aide d'un encodeur/amplificateur (électroencéphalographe) qui fournit les informations à un ordinateur et à une application dédiée. Le praticien est aux commandes du programme sur son propre écran, pendant qu'une activité "multimédia" est délivrée au client sur un autre écran sous forme de jeu, de musique ou d'animation vidéo.
Au fil du jeu ou de l'animation vidéo et à mesure que l'activité dans une bande de fréquence souhaitable augmente, l'animation vidéo se déplace plus rapidement ou un autre type d'information positive est donnée. C'est le principe de la récompense que l'on reçoit si l'on a fait juste. A mesure que l'activité dans une bande défavorable augmente, le jeu vidéo est ralenti, voir même stoppé. Progressivement, le cerveau répond aux informations qui lui sont données, et peut enfin faire la différence entre ce qui est juste ou pas, et dès lors un apprentissage d'un meilleur fonctionnement prend place et est mémorisé par le cerveau, puisque c'est là une de ses qualités.
Applications
Cet entraînement n'a pas d'équivalent, car il est ludique, agréable, relaxant, sans danger et non intrusif. Il est rapidement adopté par les enfants, comme par les adultes, qui apprécient d'avoir une réponse visuelle et claire sur l'activité de leurs fonctions cérébrales. Les résultats sont surtout remarquables entre les séances, où la qualité du sommeil s'améliore et la concentration se développe. C'est également un outil qui permet une profonde relaxation, avec comme résultat, une sensation de clarté et de bien-être, étant donné que le principe du Neurofeedback est d'apaiser et d'équilibrer le système nerveux.
Plusieurs études sur le Neurofeedback ont montré des résultats concrets dans les troubles liés au système nerveux, comme la migraine, l'épilepsie, la dépression, l'anxiété, l'insomnie, les douleurs chroniques, les troubles du déficit d'attention (TDA/H), l'autisme, ou dans les troubles consécutifs à un stress post-traumatique, et dans les cas de lésions cérébrales dues à un choc, un accident vasculaire cérébral ou à un coma. La liste des affections qui peuvent trouver un soulagement dans l'entraînement au Neurofeedback est longue, bien que ce ne soit pas un remède universel et qu'il ne remplace en aucun cas la consultation médicale, l'idéal étant de le faire avec l'accord ou le suivi du médecin, afin de veiller à adapter la prise de médicaments au fil des améliorations apportées par les séances.
Selon l'objectif souhaité, le nombre de séances peut varier de quelques-unes à 10, 20 ou plus. Les résultats ne peuvent être prévus, car chacun réagit différemment. Cependant, on obtient rapidement des indications qui permettent d'adapter les séances en fonction des résultats.
Le Neurofeedback est également utilisé pour améliorer la concentration et la gestion du stress, tant pour les performances sportives, qu'intellectuelles, artistiques et professionnelles. C'est un outil puissant qui intéressera vivement les personnes travaillant dans le domaine du coaching (Peak Performance) et du mieux être.
Témoignages
Voici quelques témoignages avec l’autorisation de mes clients qui ont accepté de témoigner. Pour des questions de confidentialité, certains demeurent anonymes, cependant toute question peut être posée à leur auteur au moyen du formulaire de contact. La question sera transmise par email à leur auteur qui vous répondra directement.
TDA/H - Trouble de déficit d'attention avec hyperactivité (traduit de l'anglais) Notre fils (M., 8 ans) fut diagnostiqué au printemps 2008 comme souffrant du trouble de déficit d'attention avec hyperactivité (TDA/H). On démarra des séances de Neurofeedback dans l'espoir d'améliorer son état. Après environ 15 séances, nous ne remarquâmes pas de progrès significatifs. M. Perroud nous suggéra d'utiliser un sytème de Neurofeedback différent. Nous vîmes des résultats après 5 séances. Après environ 10 séances, les commentaires de l'école furent très différents de ceux que nous avions l'habitude de recevoir : "M. participe bien en classe", "M. se concentre plus longtemps sur ses devoirs et accomplit plus de travail". Nous ne consacrons plus toute la soirée et un jour entier par week-end à faire ses devoirs. Sa maîtresse d'école nous a demandé si nous avions commencé un traitement à la Ritalin ! En aucun cas... l'unique thérapie fut ce programme. En effet, cet entraînement eut un impact direct sur le comportement que nous pûmes observer à la maison et que ces maîtres observèrent à l'école. Et ce, sans aucun effet secondaire. Nous laissons du temps à M. pour intégrer, et avec le temps nous pourrons aborder son discernement. Nous avons continué l'entraînement de Neurofeedback sur environ 25 séances. Nous envisageons de réduire graduellement les séances au cours de l'été 2009, plutôt que d'arrêter brutalement. Clairement, notre expérience fut très bonne. La famille de M. - Genève
AVC - Accident Vasculaire Cérébral Je suis agée de 76 ans. J'ai eu une attaque cérébrale le 10 avril 2008 et ai été soignée à l'hôpital. Les seules séquelles de cette attaque furent des difficultés d'élocution. J'ai fait la connaissance de M. Gilles Perroud par mon fils qui m'a donné une trentaine de séances de Neurofeedback entre août et décembre 2008. Cela m'a fait beaucoup de bien et je lui en suis très reconnaissante. Je fus convoquée le 2 février à l'hôpital pour une deuxième série de tests depuis mon attaque et qui permirent de constater une amélioration importante, puisque j'étais passée de 62% à 92% en terme de facilité d'élocution entre le premier et le second test. En effet, je parle maintenant beaucoup mieux et suis très heureuse d'avoir pu recevoir ces séances. S. Rosat - Genève
Dépression - Fin de Cure (toxicomanie) J'ai 48 ans. J'ai suivi les premiers entraînements de Neurofeedback en octobre 2008, ce qui coïncidait avec la fin de ma cure de désintoxication. Les premières séances furent sans effet ou presque, mais lorsque, sur les conseils de Gilles Perroud, je suis passé à un entraînement plus spécifique, dit "Alpha-Theta" (également utilisé dans les cas de désordres dus à un stress post-traumatique), j'ai tout de suite obtenu des résultats concrets, à savoir : un meilleur sommeil, de l'énergie au réveil, davantage de vitalité et de confiance en moi, plus d'attention et de concentration, et également plus de facilité à exprimer mes besoins. L'effet majeur fut d'obtenir pour la première fois un équilibre émotionnel et qui est toujours présent aujourd'hui. Je n'ai plus reçu de séances depuis la fin 2008 et n'en ressens plus le besoin. Je suis fermement convaincu que le Neurofeedback m'a aidé à ne pas retomber dans la toxicomanie, car auparavant lorsque la tentation se présentait, il me fallait bien 30 min. pour pouvoir la combattre et passer ce cap délicat. Ce laps de temps a rapidement diminué et est passé à 1 ou 2 minutes après avoir démarré les séances d'Alpha-Theta. E-O.G. - Genève
Liens
Vous trouverez ici quelques liens utiles concernant le Neurofeedback :
Vidéos : EEGInfo a constitué une base de données remarquable de témoignages en anglais classés par symptômes et par centres d'intérêts
EEGInfo USA : Le site américain d'EEGInfo, la référence en matière de Neurofeedback
EEGInfo Suisse : Le site suisse d'EEGInfo (multi-langues)
Neurofeedback-Romandie : Le Neurofeedback en Suisse romande avec la liste des praticiens
TDA et Neurofeedback : Un article en anglais du Washington Post au sujet des effets du Neurofeedback sur le TDA